Olivier Babinet et Poelvoorde
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“Normale”, une production “verte” intégralement tournée en Île-de-France

Publié le 21 septembre 2021
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La Région Île-de-France incite les sociétés de production à réduire l’empreinte carbone de leurs films grâce à la mise en place depuis 2017 d’un bonus spécifique pour “pratiques écoresponsables”. Le dernier film d’Olivier Babinet, Normale, tourné entièrement dans la région et accompagné par nos équipes, en a notamment bénéficié.

En moyenne, une fiction tournée dans l’hexagone produit 200 tonnes de CO2, soit l’équivalent de ce que produit un foyer français pendant 8 ans. Il devient nécessaire de repenser les procédés de fabrication des œuvres cinématographiques et audiovisuelles afin de réduire significativement l’impact environnemental des tournages.
C’est l’engagement que porte depuis plus de douze ans Film Paris Region au travers de l’association Ecoprod ou encore la Région Île-de-France grâce à son bonus spécifique.

Demander un bonus pour pratiques écoresponsables

La demande doit être déposée en même temps que celles du Fonds de Soutien via une note de production détaillant les engagements et le coût relatif à la mise en place de ces pratiques.
Le producteur doit fournir un compte rendu détaillé, chiffré et accompagné de justificatifs précisant les raisons de la demande et les dépenses particulières qui justifieraient une aide complémentaire.
Le montant de l’aide est voté en comité de pilotage en même temps que l’aide et versée sur les mêmes modalités (acompte au dernier jour de tournage, solde au rendu de compte).

Grâce à un tissu d’entreprises franciliennes actives et engagées, l’Île-de-France est une région privilégiée pour la mise en place de productions “vertes”. Le quatrième long-métrage d’Olivier Babinet en est le parfait exemple.
Cette comédie dramatique inspirée de la pièce de théâtre The Monster in the Hall de David Greig, avec au casting Benoit Poelvoorde, Justine Lacroix et Steve Tientcheu s’est tournée entre le 22 mars et le 14 mai 2021 entre Pantin et Chelles.
 

Lucie a 14 ans et une imagination débordante. Elle vit seule avec son père qui passe ses journées à traîner à la maison en robe de chambre. Sous ses abords d'adolescent attardé, William lutte au quotidien contre les symptômes de la sclérose en plaques. Entre les soins quelle lui apporte, le travail scolaire et son boulot au noir à la sandwicherie, Lucie ne trouve d'échappatoire que dans l'écriture d'un roman autobiographique déglingué.

Avec un budget serré de 4M€, la productrice Carole Scotta de la société Haut & Court a réussi à intégrer une démarche ecoresponsable qui lui a permis de bénéficier de la bonification de l’aide de la Région Île-de-France.
Accompagnée par l’éco-manageuse Pauline Garcia chez Secoya et Fin de Déchets (deux entreprises franciliennes), la production a su planifier à chaque étape du projet des solutions adaptées à son budget.

Le tournage a fait l’objet d’une vidéo initiée par Camille Bourrée, chargée des contenus éditoriaux du Ministère de la Transition Ecologique, dans le cadre de l’événement #jeudiantigaspi : 

Rosny sous bois
Tournage
"Ad Vitam"